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"La lumière est, par nature bénéfique et elle agit. De plus, le double de la guématria de Or correspond à celle de “VeAhavta” : “tu aimeras”. Il faut, en effet, aimer Dieu de tout son pouvoir et le moyen d’y parvenir est d’aimer son prochain."

Rabbi de Loubavitch

Chavouot

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Chavouot

La fête de Chavouot est célébrée chaque année après le 49ème jour du Omer suivant Pessah'. La Torah fut donnée par D.ieu au peuple juif sur le mont Sinaï il y a plus de 3300 ans. Chaque année, lors de la fête de Chavouot, nous renouvelons notre acceptation de ce cadeau divin, et D.ieu « redonne » la Torah.

Le don de la Torah fut un événement spirituel d’une grande portée, qui marqua l’essence de l’âme juive pour l’éternité.  Nos Sages l’ont comparé à un mariage entre D.ieu et le peuple juif. Chavouot signifie également « serment », et en ce jour, D.ieu fit un serment d’alliance perpétuelle avec nous, et, en retour, nous lui avons juré une fidélité éternelle.

Acquittez-vous des mitsvot de la fête

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Lecture des 10 Commandements

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Veillée le 1er soir

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Consommation de laitage

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Lecture Meguila Ruth

Horaires de Chavouot 5782 - 2022

SAMEDI 04/06 - 22h52

Allumage des bougies à partir d'une flamme existante

DIMANCHE 05/06 - 22h54

Allumage des bougies à partir d'une flamme existante

LUNDI 06/06 - 22h55

Fin de la fête

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Horaires de lecture des Dix Commandements

DIMANCHE 05/06

 

Beth Habad Vincennes

Minyan 10h

Lecture 11h

Beth Habad Vincennes Est

Minyan 9h30

Lecture 10h30

Beth Habad S.Mandé

Minyan 9h30

Lecture 10h30

Menahem S.Mandé

Minyan 9h

Lecture 10h15

La Torah, un cadeau de D.ieu

Une lettre du Rabbi de Loubavitch

 

Cette fête s'appelle Chavouot, semaines, ainsi qu'il est dit "tu compteras pour toi sept semaines". En revanche, on ne compte pas le jour même de la fête. On compte uniquement les jours qui le précèdent, puis cette fête est célébrée.

Il y a bien là une particularité, parmi les trois fêtes de pèlerinage. Car, la fête des Matsot et celle de Soukkot reçoivent, dans la Torah, une date précise, alors que Chavouot est uniquement défini comme le cinquantième jour de ce compte.

Quel enseignement peut-on tirer de tout cela ?

Chavouot est le jour de la réception de la Torah.

Avant que la Torah ne soit donnée, on l'étudiait d'ores et déjà. Avraham, le premier Juif, était lui-même appelé "homme âgé, qui réside dans la tente de l'étude". Puis, il en fut de même pour les générations suivantes. Pour autant, nul n'était alors tenu de mettre en pratique les Commandements. On étudiait la Torah par ses forces propres, puisque l'on n'avait pas encore reçu l'Injonction de le faire.

On était donc limité, dans sa possibilité de progresser, par les dispositions que l'on avait naturellement. Ceux qui possédaient d'immenses capacités pouvaient effectivement connaître une élévation perpétuelle, mais qui n'en restait pas moins limitée. Car, chaque être créé est, par nature limité.

Puis vint le don de la Torah et D.ieu dit: "Les créatures terrestres s'élèveront vers le ciel, les créatures célestes descendront sur terre et Je prendrai Moi-même la première initiative en ce sens" en exprimant l'Essence de Moi dans la Torah que Je vous donne. Ainsi, votre élévation pourra transcender toutes les limites.

Après le don de la Torah, cette possibilité est offerte à tous, que l'on ait des moyens intellectuels limités ou, au contraire, très larges. Car chaque Juif reçoit sa part de la Torah.

C'est pour cela que l'on parle du don de la Torah. Car, il s'agit bien d'un don, d'un cadeau. Une Torah aussi élevée, avec le Luminaire qu'elle contient, ne pourrait pas être obtenue autrement. Aucun effort personnel ne serait suffisant pour l'acquérir.

Ceci nous permettra de comprendre pourquoi Moché, lorsqu'il se trouvait sur le mont Sinaï, étudiait la Torah, puis, aussitôt, l'oubliait. Il s'écria donc: "Je n'en ai rien retenu!". C'est alors que D.ieu lui en fit cadeau. Or, nous savons que les Patriarches ne cessèrent jamais de l'étudier, qu'il y avait une Yechiva en Egypte, que Moché lui-même y étudia la Torah pendant plusieurs décennies !

Néanmoins, un cadeau n'est pas accordé à n'importe qui. Il faut le mériter, car "on n'offre pas un cadeau si l'on n'en conçoit pas soi-même du plaisir".

Comment les Juifs eurent-ils le mérite de recevoir un tel cadeau ?

 

Ils mirent en pratique la Torah et les Mitsvot de leurs ancêtres, par le mérite desquels fut obtenue la révélation du mont Sinaï. Pour s'y préparer, ils quittèrent l'Egypte, "abomination de la terre" et comptèrent les jours qui les séparaient encore du moment de recevoir la Torah. Ils s'apprêtèrent ainsi à ce grand dévoilement.

C'est de cela que nous devons toujours nous rappeler. Lorsque nous étudions la Torah, nous devons avoir présent à l'esprit qu'elle est la Torah de D.ieu et il nous faut, au préalable, réciter une bénédiction, "béni sois-Tu, Eternel, Qui donne la Torah", au présent.

D.ieu fait cadeau de la Torah à cet instant précis, exactement comme Il le fit sur le mont Sinaï. Nous devons donc, en l'étudiant, éprouver la même crainte qu'alors, jusqu'à se mettre à trembler. La peur de mal agir doit se manifester avant l'intelligence. C'est uniquement à cette condition que l'intelligence se maintient.

Il faut donc compter, transformer et illuminer ces quarante neuf portes de la compréhension que chacun peut franchir par ses forces propres. C'est de cette façon que l'on met en pratique le Précepte "vous compterez cinquante jours". Dès lors, quand on étudie la Torah, on ressent la Présence de D.ieu. "D.ieu est avec Lui et la Hala'ha est systématiquement tranchée selon son avis". On découvrira, au cours de cette étude, la vérité la plus pure.

De même, on recevra les Lumières divines les plus élevées, pour pouvoir Le servir. Certes, il est dit: "Tu as fait que l'homme soit un peu moins que D.ieu", mais nos Sages soulignent que, si ce n'était la faute, l'homme pourrait être à proprement parler divin.

Hala'hot

Questions fréquentes

  • Jusqu’à quelle heure peut-on mettre les Téfilines ?
    Tout d'abord sachez qu'il est interdit de mettre les Téfilines la nuit. Choul'han 'Aroukh, chapitre 30, Halakha 2. Il faut attendre un certaine durée après que l'aube ('Alot Hacha'har) soit passée mais il n'est pas nécessaire d'attendre que le soleil se soit levé (Nets Ha'hama). Le plus simple est de consulter les horaires précis figurant dans la plupart des calendriers. Mettre ses Téfilines répond donc à un calcul du temps qui varie selon les saisons de l'année. Ici nous nous concentrons sur la mitsva des Téfinilines et non pas sur celle de récitation du Chema Israel qui correspond à d'autres halakhot. Dès que le moment du coucher du soleil (Chki'a) est arrivé, il est interdit de les mettre sauf en cas de force majeure s'il nous a été impossible de les mettre auparavant. De nombreux décisionnaires pensent qu'une fois l'heure de la Chki'a passée, on ne fait pas de Brakha avant de les mettre. Cependant, d'après certains décisionnaires, cela est possible. Les horaires de la Chki'a figurent dans la plupart des calendriers. Nous vous invitons à consulter notre page dédiée aux halakhot pour trouver plus de détails.
  • Jusqu’à quelle heure peut-on prier l’office de Min’ha ?
    Afin de répondre, nous allons faire mention de la notion de « Chéki’att Ha-‘Hama » (le coucher du soleil) qui apparait dans les calendriers en tout endroit (sous le terme « Chki’a »). Il est enseigné dans la Guémara, traité Béra’hott (29b): Rabbi Yo’hanan dit : Il est une Mitsva de prier avec les derniers rayons du soleil. Cela signifie que selon Rabbi Yo’hanan, il est très bon de prier l’office de Min’ha en même temps que le coucher du soleil. Mais la Guémara rapporte qu’en Erets Israël, on critiquait celui qui prie à un moment trop proche du coucher du soleil, car il pourrait se produire un événement majeure empêchant la personne de prier, et qui lui causerait de perdre totalement l’office. Il ressort donc des propos de la Guémara qu’il faut avancer le moment de l’office de Min’ha largement avant le coucher du soleil, et ne pas attendre juste avant le coucher du soleil pour prier. Ceci est pourtant en opposition à l’usage répandu dans de nombreuses synagogues où l’on prie l’office de Min’ha juste avant le coucher du soleil véritablement, et l’on enchaîne ensuite avec l’office de ‘Arvit. C’est également l’usage de nombreuses femmes vertueuses, qui prient l’office de Min’ha juste avant le coucher du soleil. Même notre maitre le ARI zal avait toujours l’usage de prier juste avant le coucher le soleil, et ensuite il priait l’office de ‘Arvit. L’usage de notre maitre le ARI zal est donc lui aussi en contradiction avec les propos de la Guémara. Le Gaon Rabbénou Yossef ‘HAÏM z.ts.l écrit dans son livre Ben Ich ‘Haï (Ki Tissa) que si notre maitre le ARI zal ne se montrait pas vigilant vis-à-vis des propos des sages d’Erets Israël cités dans la Guémara, c’est parce qu’ils n’ont seulement dit qu’il fallait veiller à ne pas prier à un moment proche du coucher du soleil par crainte de perdre l’office de Min’ha. Mais notre saint maitre le ARI zal avait un Minyan personnel chez lui, qui priait avec lui chaque jour en permanence, et puisqu’ils attendaient ce moment précis, il n’y avait donc pas de crainte qu’ils négligent et qu’ils ne prient pas. Selon cela, il est donc interdit - selon l’avis du Gaon auteur du Ben Ich ‘Haï – de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. Il faut prier à un moment plus tôt. Seul notre maitre le ARI zal – qui possédait un Minyan personnel à cet effet – était autorisé à prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. Cependant, dans son livre Halichott ‘Olam (vol.1 page 248), notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l émet une remarque sur les propos du Ben Ich ‘Haï, car les propos de la Guémara ne font pas de différence entre les différents types de personnes, et selon la Guémara, il serait interdit à quiconque et dans n’importe quelle situation de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil. MARAN explique dans le Beit Yossef (chap.232) au nom de l’auteur du Hagahott Maïmoni que lorsque la Guémara cite la critique des sages d’Erets Israël envers celui qui prie avec le coucher du soleil, il s’agit en fait de quelqu’un qui retarde l’office de Min’ha jusqu’au moment précis du coucher du soleil. Mais quelqu’un qui prie avant le coucher du ssoleil, ne serait-ce que quelques minutes avant, n’est absolument pas visé par cette critique. Notre maitre le Rav z.ts.l prouve que même notre maitre le ARI zal ne priait qu’à un moment proche du coucher du soleil, avant le coucher du soleil, et non en même temps que le coucher du soleil, puisque nous savons que notre maitre le ARI zal priait Min’ha avec les Téfilin (les Téfilin de « Chimoucha Rabba »). Or, il veillait particulièrement à retirer les Téfilin avant le coucher du soleil. Il est donc certain que si le ARI zal priait Min’ha à une heure tardive, il s’agit en fait d’un moment proche du coucher du soleil et non au moment précis du coucher du soleil. Selon cela, lorsque la Guémara affirme qu’il ne faut pas prier Min’ha à une heure tardive, il s‘agit de l’heure précise du coucher du soleil. L’usage répandu dans les synagogues, ainsi que l’usage de notre maitre le ARI zal, de prier Min’ha à une heure tardive, correspond à un moment proche du coucher du soleil, même de quelques minutes, et il n’y a donc pas la moindre crainte sur ce point. Par conséquent, sur le plan pratique, il est permis de prier Min’ha à un moment proche du coucher du soleil, avant le coucher du soleil, comme tel est l’usage dans de nombreuses synagogues, et comme tel est l’usage de femmes vertueuses. Mais il ne faut pas repousser l’office de Min’ha au-delà du coucher du soleil, par crainte de perdre totalement la prière. Si à postériori (Bédi’avad) quelqu’un a malgré tout dépassé le coucher du soleil sans avoir prié Min’ha, il peut encore le faire jusqu’au moment de la sortie des étoiles (« Tsett Ha-Ko’havim »).

Photothèque

Neishei Oubnot Chavouot 2022 - 5782

Atelier Enfants Chavouot 2022 - 5782

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