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Bo - La circoncision, le sacrifice de Pessa’h et le milieu de la nuit



La circoncision, le sacrifice de Pessa’h et le milieu de la nuit

(Discours du Rabbi, Likouteï Si’hot, tome 3, page 864)


Le verset Bo 11,4 dit : «Moché déclara : voici ce qu’a indiqué l'Eternel : vers le milieu de la nuit, Je sortirai en Egypte (1)», La mort des premiers-nés est la seule plaie pour laquelle la Torah précise à quelle heure elle se produisit et la seule également de laquelle les enfants d’Israël durent eux-mêmes se protéger, afin de ne pas en être victimes. C’est dans ce but qu’il leur fallut enduire les linteaux des portes de leurs maisons avec le sang de la circoncision et celui du sacrifice de Pessa’h.


Ces deux faits exceptionnels avaient une raison unique. En effet, de manière logique, les enfants d’Israël auraient également pu être victimes de cette plaie, car ils se trouvaient eux mêmes dans une situation morale très basse. Pour s’en préserver, il leur fallait donc mettre en éveil l’amour profond du Saint béni soit-Il pour Israël, qu’il est, en tout état de cause, impossible d’affaiblir (2).


Afin d’obtenir un tel résultat (3), les enfants d'Israël devaient faire la preuve de leur propre amour pour D.ieu (4), béni soit-Il, établir que celui-ci dépassait toutes les limites de la logique (5).

Ce sont donc le sang de la circoncision et celui du sacrifice de Pessa’h qui firent la preuve de cet amour mutuel. En effet, le point commun à ces deux Mitsvot est la soumission à Dieu la plus totale. C’est ainsi que l’on pratique la circoncision parce que telle est la Volonté de D.ieu, en renonçant à son confort personnel (6).


De même, les enfants d’Israël sacrifièrent le Pessa’h au péril de leur vie, en étant motivé uniquement par leur soumission ay Saint béni soit-Il. C’est pour cela qu’ils prirent un agneau (7), qu'était l’idolâtrie de l'Egypte, qu’ils l’égorgèrent et qu'ils en firent un sacrifice pour D.ieu, avec la plus grande abnégation.

Jusqu'à minuit (8), l’obscurité s’intensifie, puis, par la suite elle s’éclaircit (9). Le point médian de la nuit cumule donc ces deux aspects à la fois, la pénombre et la lueur. Or, c’est précisément à cet instant que se produisit la mort des premiers-nés. Alors, éclairait la Lumière divine la plus haute, transcendant tous les principes, tous les antagonismes (10).


De la sorte, malgré toutes les considérations logiques, le Saint béni soit-Il sauva effectivement les enfants d’Israël et Il assura leur protection.


(1) Pour y réaliser la dixième plaie, la mort des premiers-nés.

(2) Quelle que soit leur situation morale.

(3) Afin que l’amour que Dieu leur porte se manifeste, malgré leurs fautes.

(4) De sorte que D.ieu puisse Lui-même agir : «mesure pour mesure».

(5) Et, devait donc apparaître à l’évidence, y compris quand la logique montre que ce n’est pas le cas.

(6) Nos Sages disent, en effet, que la circoncision a pour effet de réduire le plaisir qu’un homme peut concevoir des plaisirs du monde. En outre, elle est pratiquée à huit jours, par soumission, à un âge en lequel l’enfant ne peut en faire le choix, ni intellectuellement, ni émotionnellement.

(7) Le 10 Nissan, pour le sacrifier le 14. Leur abnégation se prolongea donc pendant quatre jours.

(8) L’heure à laquelle se produisit cette plaie des premiers-nés.

(9) Peu à peu, jusqu’au lever du jour.

(10) Et, capable de les réunir.

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